Flynt + JOE LUCAZZ

vendredi 10 mai 2019 - 21h
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Rock School Barbey
20€ (Prévente)

La parole à l'organisateur

FLYNT et JOE LUCAZZ, pour la première fois réunis sur le même plateau, et ça se passe à Bordeaux !


FLYNT

Ça va bien s’passer... Un titre porteur d’espoir pour le 3ème album de Flynt qui avait mis tout le monde d’accord dès son premier opus, J’éclaire ma ville, en 2007, suivi d’Itinéraire Bis en 2012.

Enfant du 18ème arrondissement, aujourd’hui jeune quarantenaire, Flynt est considéré comme une des meilleures plumes francophones. Indépendant depuis ses débuts, salarié durant la semaine, il écrit la nuit.

Tout le temps qu’il ne consacre pas à son emploi et à sa famille, il le consacre à sa passion, le rap. A chaque fois que Flynt sort un album, il le fait vivre le plus possible, en particulier sur scène, puis il replonge dans le quotidien de tout un chacun, pour s’en inspirer et nourrir ses textes de la réalité de la vie et de la réalité des sentiments.
Sa démarche artistique est portée par une quête d’authenticité. L’attente est longue entre chaque album mais elle en vaut la peine.
Au plus près de ce que chacun d’entre nous a déjà ressenti, ressent ou pourrait ressentir. Ce nouvel album est un manifeste appelant à pro ter de la vie, à vivre ses passions, à croire en soi et en ses rêves, à relever la tête dans l’épreuve et la difficulté et à chercher le bonheur, avant les regrets. Flynt y délivre un rap rare, acerbe, percutant et touchant à la fois, un rap ancré dans le réel.
Les histoires sont belles, l’égotrip y est savoureux. Il pose un regard audible sur la vie et délivre une grosse performance rapologique.

A l’heure où le sens des mots et les messages véhiculés n’ont aucune importance pour l’industrie du rap, les radios et une majeure partie du public, Flynt met du baume au cœur des amateurs de lyrics et affiche sa volonté de transmettre, de dire, de raconter, de s’adresser aux autres. Les thèmes majeurs de ce nouvel album sont l’amour, la passion, le travail, l’argent, la mort, la haine, la routine, la réussite, l’échec. Sans oublier le rap et le football. Autant de sujets qui nous parlent à tous et pour lesquels chacun d’entre nous, à son niveau, souhaiterait que « ça se passe bien ».
Flynt a débuté à la fin des années 90 mais il n’est pas nostalgique du boom-bap ni de l’ancienne école. Beats et flows actuels.

Sur la forme, Flynt est là où on ne l’attendait pas, sans faire de jeunisme. En quête d’évolution, il a trouvé sa formule.
Le talent et la plume sont intacts et de ce point de vue, il est là où on l’attendait.

Au micro, Flynt s’est entouré du lyriciste et hitmaker belge JeanJass, de l’étoile montante du rap parisien Sopico et de son compère de toujours Nasme.
Rarement un titre d’album n’aura autant tenu sa promesse.

Oui, ça valait la peine d’attendre.



JOE LUCAZZ

"Vouloir décrire le style de Lucazzi, c'est comme vouloir définir avec certitude la position et la vitesse d'une particule quantique. Au-delà du fait de vouloir me la raconter, c'est une métaphore un peu pompeuse pour dire que c'est impossible, mais qu'on peut essayer, si on n'a pas peur de l'incertitude. Joe aime se définir comme un lyriciste. Quand on s’arrête sur ses textes, bien entendu, on ne peut pas lui donner tort, mais on se dit que c'est quand même un peu réducteur, et qu'il est bien plus que ça.

L'aspect vraiment frappant dans le Joe's rap, c'est cette manière de punchliner. La plupart des rappeurs font de la punchline sur une mesure tout au plus, parce qu'ils se disent certainement qu'une phrase courte a plus d'impact. Ça suit un peu le principe selon lequel une droite bien balancée ne laisse pas le temps au mec en face d'esquiver. Joe, lui, fait ça sur plusieurs mesures d'affilée, et je crois qu'hormis Despo, et peut-être Lalcko d'une manière différente, personne ne peut prétendre faire durer aussi longtemps la punchline avant la retombée, sans prendre le risque de perdre l'auditeur en chemin." article de Genono, sur Captcha Mag