HUMANS- REGARDS CROISES DES PLUS GRANDS ARTISTES CONTEMPORAINS CHINOIS

Jusqu'au dimanche 16 février 2020
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Institut culturel Bernard Magrez
8€ (Tarif plein) / 6€ (Tarif réduit) / Gratuit (Chômeurs)
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La parole à l'organisateur

HUMANS
UNE EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN CHINOIS À L’INSTITUT CULTUREL BERNARD MAGREZ
DU 13 NOVEMBRE 2019 AU 16 FÉVRIER 2020

L’Institut Culturel Bernard Magrez réunit pour la première fois à Bordeaux onze des artistes contemporains chinois les plus influents de leur génération autour d’une thématique commune : la représentation du corps et de l’individu au coeur de l’évolution de la société chinoise. De la photographie à la peinture en passant par la sculpture, plus de cinquante oeuvres de ces artistes majeurs représentent tour à tour le corps comme un objet esthétique porteur de sens et de symbole. Théâtrales, libres et expressives, elles naviguent entre l’imaginaire traditionnel et révolutionnaire d’une culture ancestrale en perpétuelle évolution.
Pour l’exposition HUMANS, la sélection des artistes et des oeuvres s’est voulue éclectique mais toujours motivée par cette recherche du sens par le corps. Ainsi, les photographies des Gao Brothers, fourmilières humaines hyper-techniques côtoient les personnages en chair de porcelaine de Luo Fahui où s’opposent pureté et corruption, quand la horde humaine désespérément en colère de Liu Yaming sort de sa fresque monumentale de plus de 15 m de long. Les installations photo de Gao Bo nous interpellant sur le rapport entre l’humain et la mort contrastent avec les héros naïfs et acidulés sortis de l’imagerie populaire de Shen Jingdong.
Impossible de rassembler un tel panel d’artistes sans inviter Liu Bolin et ses photographies où le performeur grimé à la perfection se fond dans des paysages symboles de notre société tantôt de consommation, tantôt industrielle ou tantôt culturelle. Impossible non plus de ne pas présenter le travail de Li Wei et de Cang Xin. Quand l’un se joue des codes pour dénoncer la violence et les clichés de la société chinoise, l’autre se prend en autoportrait, allongé, langue au sol, en communion totale avec l’environnement qui l’enveloppe.
Enfin, ce tour d’horizon de la figuration du corps s’achève avec Ru Xiaofan et son esthétique surréaliste et poétique dévoilant des corps aux visages de fl eurs et Zhu Fadong au regard acide sur l’effacement de
l’individu dans la Chine industrielle et mondialisée.

L’exposition se tiendra dans la totalité du château Labottière ainsi que dans le pavillon de La Boétie du 13 novembre 2019 au 16 février 2020.

Du vendredi au dimanche : 13h-18h
Visite privée sur rendez-vous / Plein tarif : 8 euros / Tarif réduit : 6 euros
Gratuit pour les – 12 ans, demandeurs d’emploi et tous les premiers dimanches du mois