Hotel Lux + Teeth

Hotel Lux + Teeth

lundi 13 février 2023 - 21h
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Rock School Barbey
12€ (Prévente) / 15€ (Sur place)
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La parole à l'organisateur

OUVERTURE DE LA BILLETTERIE LE 23 SEPTEMBRE SUR SEETICKETS.
LE 28 SEPTEMBRE SUR TOUS LES RESEAUX DE BILLETTERIE.


HOTEL LUX

En seulement une poignée de morceaux rageurs, Hotel Lux synthétise toute l’Angleterre. L’écoute de « The Last Hangman » (entendu sur la BO de Peaky Blinders), "English Disease" ou "Ballad you & I" suffit pour deviner l’avenir radieux qui s’annonce.
Le groupe de Portsmouth pratique le post-punk façon Ken Loach, en documentant une Angleterre working class, dénonçant le sort réservé aux classes laborieuses, et prennent un malin plaisir à critiquer les habitudes des britanniques.
Hotel Lux montre que le punk anglais peut s’extirper des tendances avec un propos original en lien direct avec la culture de leur pays, chantant avec fougue l’ennui et le désœuvrement. Quoique dans l’ombre d’ainés plus illustres (Idles, Shame, Fontaines D.C.) ils ont bien le potentiel pour leur mettre une sacré branlée.



TEETH

Après un premier album remarquable en 2021: ‘J’ai Raté Ma Vie’, Teeth - emmené par la chanteuse Pierre Gisèle, confirme ce fort postulat avec ‘Trauma’ qui repousse les limites de son premier effort.
Sur la cartographie du rock indé, il semble bien difficile de localiser le groupe bordelais qui navigue entre spoken word, refrains catchy presque power pop, inspirations noisy et longues plages progressives. Teeth est un groupe qui ne s’embête pas à chercher une étiquette, et c’est justement cette fraîcheur qui en fait une formation si atypique. A la frontière entre la poésie beat et la pop music, l’album est arty mais jamais pédant, complexe mais toujours accessible, expérimental et néanmoins musical.

Cette volonté de ne pas choisir entre des refrains irrésistibles (“Dogsheaven”, “Soft Lover”) et des voyages plus ambitieux (“Thé à la Menthe”, “La Pluie”) rappelle sans hésitation le Stereolab de la grande époque, mais cette fois, avec une production impeccable. Cérébral comme Black Country New Road, clinique comme Squid et émotionnel comme DIIV…
L’ombre de leurs aînées Anglais ou New-Yorkais ne laisse planer aucun doute: il s’agit bel et bien d’un brillant album art rock où le shoegaze, le krautrock et le midwest emo se portent à merveille.