A L'ouest du Captain #2 : BLIND SUNS + JFG

vendredi 06 mai 2016 - 19h
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5€ (Tarif unique)
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La parole à l'organisateur

The Blind Suns en concert, présentation du label Wild Valley Records, sérigraphie en direct ...

Le jour où je suis tombé sur les Blind Suns, je m'en souviens très bien... Je parcourais la programmation d'un festival sur lequel je devais taper un papier quand d'un seul coup : Bingo, Jackpot ! LE morceau qui te met la banane pour la journée !
De bonnes guitares shoegaze, un rien de surf musique et une mélodie catchy qui te rentre dans l'oreille en cinq sec...Du rock psyché, ensoleillé et rêveur qui redonne l'envie d'être heureux... Bref, la pépite quelque part entre les Jesus and Mary's Chain, The Kills, The Raveonettes, voir les Black Angels...

Et tout ça, sorti tout droit de la bonne ville d'Angers qui ne nous avait pas habitué à d'aussi belles guitares depuis la disparition des Thugs...

The Blind Suns furent donc une de mes bonnes surprise de 2014 et depuis, ils n'ont pas échappé au radar des connaisseurs, Inrocks en tête, séduisant au passage Clive Martin (producteur entre autre de Stéréophonics et de Nick Cave) qui s'est collé au son de leur dernier EP.

Au mois de mars, ils étaient invités à Austin pour l'édition 2016 du festival SXSW, histoire d'apprendre à jouer à la ricaine : à l'arrache et sans balances... Et ils s'en sortent bien puisque même John Dwier de Thee Oh Sees est venu les féliciter en sortie de scène.... Austin où ils seront à nouveau à l'affiche fin avril pour le festival psyché Levitation...
Ce vendredi 6 mai, ils viendront également présenter Wild Valley Records, leur structure et label et seront accompagnés de leur pote sérigraphe Fishbrain qui se fera une joie de réaliser devant vous les affiches collectors de ce concert.


+ J.F.G

Jfg, c'est un des secrets les mieux gardés de la scène bordelaise... Un songwriting d'exception, tapi loin des projecteurs et des paillettes dans le Saint Michel underground...

Au fil des années et d'une ribambelle de groupes aussi classieux qu'éphémères (Summer Factory, The Peels, Jfg and The Regulars, JFG & The Irrégulars, etc), Jean François Grégoire a montré une rare propension à pondre des chansons qui sonnent comme des classiques du rock, tirant sans vergogne la bourre au Velvet Underground, aux Kinks ou encore Jonathan Richman pour n'en citer que quelques uns...

Outre des mélodies taillées pour coller au plus près du corps tout en autorisant quelques élégants pas de danse, l'homme sait aussi trousser la vie, ses contradictions et ses coups bas d'une plume trempée dans un vitriol de bon aloi. De sa mère anglaise, il a hérité un imparable sens de l'humour : Pince sans rire, royalement désabusé et aussi vachard que sophistiqué, ne sachant jamais, au final, que lever en premier : le petit doigt ou le majeur ?
Et de son père gaulois, un caractère de cochon, réfractaire à toute idée de concessions, ce qui vous explique pourquoi il ne sera jamais signé sur une major et pas même sur Born Bad... JFG, quelque part, c'est un peu notre Anton Newcombe à nous, souvent touché par la grâce mais bien trop doué pour rentrer dans les cases du showbiz, un vrai bad case de « Too Much Class For The Neighborhood » à lui tout seul. (et le clin d'oeil au Dogs, dans son cas, est plus que pertinent). C'est sans doute pour cela qu'il fut l'un des musiciens français choisi par ce grand fêlé de Kim Fowley pour l'accompagner sur sa dernière tournée française....