La parole à l'organisateur
Ici-bas, Ici même, écrit et composé comme un couillon avec ma guitare et trois fois rien au clavier, est un disque fait à la maison dans le Finistère nord. Sans maquettes. Et en trio. Avec Albin de la Simone et Jean-Baptiste Brunhes. D’où ce sentiment de luminosité, de calme, voire de tranquillité, qui émane de Ici-bas, Ici même. Et qui contraste avec l’urgent et pourtant bien burné Chansons ordinaires. À trois, chacun a sa fonction, explique Christophe. Tu n’as pas la lourdeur d’un groupe. Tout est rapide. L’équipée est légère.
Les notes de marimba, les accords de guitare et de piano et la voix qu’on n’a jamais entendue aussi claire, douce et posée sont enregistrés en trois sessions de trois jours et trois nuits, face à la mer, à quelques kilomètres de Brest. Dès le premier jour, on faisait le disque, s’emballe Miossec. Tu gardes les premières impulsions, les premières intentions, les premiers jets.
« On vient à peine de commencer », première des onze chansons de Ici-bas, Ici même, s’attache à l’essentiel. À la vie. À la mort. Au temps qui passe et au droit à la seconde chance. « Le cœur » s’appuie sur une mélodie souple et aérée. C’est d’ailleurs ce qui frappe sur ce nouveau Miossec. Les chansons respirent. À pleins poumons. Tant et si bien qu’en fermant les yeux, on se retrouve parmi les musiciens et leurs instruments. Presque dans un esprit jazz symbolisé par la chanson « À l’attaque! ».