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La parole à l'organisateur
Gutter Boys : www.myspace.com/gutterboysrockabilly
Plongeant leurs racines dans le western swing de Bill Boyd et dans son pendant cinématographique personnifié par John Ford, dans le rockabilly de Presley ou de Cochran, et tendant leurs rameaux vers le néo-rockabilly des Stray Cats ou de The Go Getters, The Gutter Boys donnent dans le rockab' pour de bon, sans intégrisme mais avec intégrité. Riches de cet héritage, ils créent, réinventent, (re)visitent l'impérissable et lui donnent un tour personnel, apportent leur pierre à l'édifice. Ils mâtinent leur musique de ces influences, créant en la circonstance le néo-rockabilly / western'roll qui les caractérise. Ce tour de force prend toute sa dimension en live, où l'énergie brute, cet alpha du rock'n'roll, y côtoie une « griffe » reconnaissable au premier coup d'oreille.
Comme bien des histoires, celle de The Gutter Boys commence par une rencontre... Et par un rendez-vous raté !
1996. Alors que le rockabilly et ses variantes est annoncé moribond par bien des spécialistes autoproclamés, que la scène underground, en dehors de quelques exceptions notables, se cristallise autour de nouveaux « produits » labellisés « indie », les auspices ne sont pas forcément favorables à ceux qui nagent à contre-courant. Tentés par l'alliance objective, Frank Peauger (guitare), adepte du néo-rockabilly et de cinéma western, et Julien Bourrousse (contrebasse), psychobilly dans l'âme, tentent un coup avec Gilles Krauss (chant), amoureux du grain vintage façon Sun Records. Résultat sans appel : la mayonnaise ne prend pas. Et pourtant...
Et pourtant il est des graines que l'on sème qui finissent par germer. Les souvenirs de mélodies partagées restent, l'alchimie humaine fait son effet, et, encore et toujours, cette furieuse volonté de faire, plutôt que de jouer la carte de l'attentisme. Deuxième essai concluant. L'envie de composer domine, et les Boys s'y prennent plutôt bien ; Frank déroule ses idées à la guitare, Gilles y colle des mélodies et sa sœur Christel (Blonde in Puzzle) écrit pour le groupe en gestation... Philippe les rejoint à la batterie, puis Manu, puis Axel, puis Alain... Les garçons marquent de leur empreinte l'histoire du groupe, notamment sur les deux albums autoproduits sortis à ce jour : I'm Gonna Die, Baby (1998) et Another Way (2006).
Puis commence la mue. 2007. Après avoir tourné durant 10 ans dans le « circuit » aquitain incontournable (clubs, bars, concentrations, festivals, radios, showcase FNAC®, …) et avoir absorbé l'influence de la scène rock bordelaise, les choses prennent un tout autre tour. Riches de leurs parcours personnels (Julien participe au Howlin' Blues Trioà partir de 2003), mais aussi et surtout de la cohésion et de l'amitié habitant la bande, le line-up trouve toute sa cohérence avec l'arrivée de Yann Vicaire (Charlaz, Sweet Dixie Band) à la batterie. Nourri au sein de Gene Krupa, Jo Jones ou Art Blakey, le garçon s'y entend en matière de groove. Dont acte ; les compositions prennent une toute autre dimension, les reprises sont transcendées.
2009. La maturité, l'envol. Les concerts se multiplient, se diversifient, ouvrent de nouveaux horizons. Les projets abondent, autant que les réalisations concrètes. Le public répond présent, et les programmateurs en redemandent. Et 2010 s'annonce dense, intense, et de haute volée... Pour preuve, la sortie prévue d'un troisième album signé chez l'un des plus importants labels européens de rockabilly, une tournée en Suisse, une autre en Espagne, etc. « Go Cats Go ! », comme dirait l'Autre.
Plongeant leurs racines dans le western swing de Bill Boyd et dans son pendant cinématographique personnifié par John Ford, dans le rockabilly de Presley ou de Cochran, et tendant leurs rameaux vers le néo-rockabilly des Stray Cats ou de The Go Getters, The Gutter Boys donnent dans le rockab' pour de bon, sans intégrisme mais avec intégrité. Riches de cet héritage, ils créent, réinventent, (re)visitent l'impérissable et lui donnent un tour personnel, apportent leur pierre à l'édifice. Ils mâtinent leur musique de ces influences, créant en la circonstance le néo-rockabilly / western'roll qui les caractérise. Ce tour de force prend toute sa dimension en live, où l'énergie brute, cet alpha du rock'n'roll, y côtoie une « griffe » reconnaissable au premier coup d'oreille.
Comme bien des histoires, celle de The Gutter Boys commence par une rencontre... Et par un rendez-vous raté !
1996. Alors que le rockabilly et ses variantes est annoncé moribond par bien des spécialistes autoproclamés, que la scène underground, en dehors de quelques exceptions notables, se cristallise autour de nouveaux « produits » labellisés « indie », les auspices ne sont pas forcément favorables à ceux qui nagent à contre-courant. Tentés par l'alliance objective, Frank Peauger (guitare), adepte du néo-rockabilly et de cinéma western, et Julien Bourrousse (contrebasse), psychobilly dans l'âme, tentent un coup avec Gilles Krauss (chant), amoureux du grain vintage façon Sun Records. Résultat sans appel : la mayonnaise ne prend pas. Et pourtant...
Et pourtant il est des graines que l'on sème qui finissent par germer. Les souvenirs de mélodies partagées restent, l'alchimie humaine fait son effet, et, encore et toujours, cette furieuse volonté de faire, plutôt que de jouer la carte de l'attentisme. Deuxième essai concluant. L'envie de composer domine, et les Boys s'y prennent plutôt bien ; Frank déroule ses idées à la guitare, Gilles y colle des mélodies et sa sœur Christel (Blonde in Puzzle) écrit pour le groupe en gestation... Philippe les rejoint à la batterie, puis Manu, puis Axel, puis Alain... Les garçons marquent de leur empreinte l'histoire du groupe, notamment sur les deux albums autoproduits sortis à ce jour : I'm Gonna Die, Baby (1998) et Another Way (2006).
Puis commence la mue. 2007. Après avoir tourné durant 10 ans dans le « circuit » aquitain incontournable (clubs, bars, concentrations, festivals, radios, showcase FNAC®, …) et avoir absorbé l'influence de la scène rock bordelaise, les choses prennent un tout autre tour. Riches de leurs parcours personnels (Julien participe au Howlin' Blues Trioà partir de 2003), mais aussi et surtout de la cohésion et de l'amitié habitant la bande, le line-up trouve toute sa cohérence avec l'arrivée de Yann Vicaire (Charlaz, Sweet Dixie Band) à la batterie. Nourri au sein de Gene Krupa, Jo Jones ou Art Blakey, le garçon s'y entend en matière de groove. Dont acte ; les compositions prennent une toute autre dimension, les reprises sont transcendées.
2009. La maturité, l'envol. Les concerts se multiplient, se diversifient, ouvrent de nouveaux horizons. Les projets abondent, autant que les réalisations concrètes. Le public répond présent, et les programmateurs en redemandent. Et 2010 s'annonce dense, intense, et de haute volée... Pour preuve, la sortie prévue d'un troisième album signé chez l'un des plus importants labels européens de rockabilly, une tournée en Suisse, une autre en Espagne, etc. « Go Cats Go ! », comme dirait l'Autre.
