Petit fantome + Arch Woodmann

Petit Fantôme, c’est l’échappée en solo de Pierre Loustaunau ( Crane Angels, François and the Atlas Moutains) qui met sa poésie et sa grâce au service d’une pop intimiste cousue main. Souvent onirique, parfois mélancolique, il nous invitait lors de ses premiers essais, dans les tréfonds de son âme avec des chansons faites de bric et de broc. Lors de ce voyage shoegaze on retrouvait de temps à autre la solennité des cuivres de Do Make Say Think qui côtoyait l’extrême sensibilité des premiers essais de John Frusciante ou encore l’électronica des Notwist. Toujours en apesanteur mais plus lumineux, il nous emmène aujourd\'hui vers une pop aventureuse et déroutante avec son nouvel EP Yallah qui sera disponible sur www.animalfactory.fr à partir du 26 janvier.

Yallah, ou 5 histoires d\'amour oniriques, de celles où le coeur se détache de la raison et des contraintes du quotidien pour laisser libre cours à ses fantasmes. Avec une voix éthérée et un chant en français, Petit Fantôme livre une pop audacieuse, inclassable et déroutante pouvant mêler l\'affaire Louis Trio et Etienne Daho (Yallah), autant avec un improbable beat electro de Kayne West ( Young Lion), qu\'avec les guitares de Grandaddy (Partons).

Tiré de ses rêveries bucoliques par un brutal mais salvateur retour dans le sauvage monde urbain, Arch Woodmann revient. Bien sûr, il garde quelques feuilles mortes collées aux godasses. Bien sûr, il est toujours rêveur, toujours romantique. Mais il arpente le bitume avec à l’esprit des mélodies plus sèches, des envies d’architectures plus complexes, et l’urgence inhérente à la Cité. Il sort du bois, et se fait à l’image de son nouveau monde : intranquille. La preuve sur disque, et sur scène, à la rentrée.