“L’art contemporain et ses repères spatio-temporels : trames d’un art globalisé, flux et dynamiques de pouvoirs

samedi 17 octobre 2015 - 14h
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Gratuit

La parole à l'organisateur

Temps fort du festival de critique d'art de Bordeaux Pensées Périphériques.

Table ronde sous la direction de Raphaël Cuir, président de l’AICA France et du collectif Le Peuple qui manque.
Intervenants: Raphaël Cuir ( modérateur), Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff (Le peuple qui manque), Elena Sorokina et Jean-Jacques Gay.


Aliocha Imhoff et Kantuta Quirós
« Pour un gouvernement différentiel des temps »

Le « contemporain » est aujourd’hui devenu une notion mobilisée par tous. Cette notion « paradoxalement transhistoricisée » (Lionel Ruffel, 2015), recouvre pourtant, selon les régions du monde et tel que nous le verrons, des temporalités très diverses. Ainsi, si pour le philosophe Daniel Innerarity, le défi qui est le nôtre aujourd’hui revient à structurer, voire à gouverner le temps, d’une manière nouvelle, nous verrons comment penser, depuis l’espace de l’art, cette nouvelle politique des temps.


Elena Sorokina
« Mon Est est ton Ouest »

Cette présentation examine plusieurs expositions récentes qui jouent avec la stratégie de redéfinition et de réévaluation de notions géographiques fondamentales, en considérant les modalités du « Sud dans le Nord » ou de « L’Est dans l’Ouest ». Ces projets analysent « Nord », « Sud », « Est » et « Ouest » en tant que constructions discursives, géographies imaginaires liées à une dynamique de pouvoir dans l’art contemporain.


Jean Jacques Gay
« Une réticulation du monde. Entre articulation des flux artistiques et migration des esthétiques »

Les migrations des esthétiques culturelles annoncées par les grands courants artistiques occidentaux du XXe siècle sont aujourd'hui mondialisées à outrance. Dans les flux du numérique et du virtuel, là où les frontières n'existent plus, les plasticiens contemporains internationaux sont nombreux à percevoir La Toile comme leur toile, autour d'un musée universel, non plus imaginaire, mais réticulaire, autour d'une pratique où l'Art aurait comme seul mot d'ordre : « Uploader ». Uploader sans limites.